Les Cantos d'Hypérion – 4 volumes

. dimanche 26 août 2007
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Les Cantos d'Hypérion – 4 volumes


Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Un space opéra, c'est écrit… Les jeunes d'aujourd'hui, ils n'ont vraiment que ça à faire ; c'est de la littérature de beatnik, ces bouquins-là ! Non mais, qui est-ce qu'a pondu une merde pareille ? Dan Simmons… ça fait ricain, ce nom-là. Encore un à vouloir vivre sur le dos des pauvres gens qui veulent pas grandir – des adulescents qu'ils disent, à la télé.

C'est plein de soucoupes volantes cette histoire, ils n'arrêtent pas de se foutre sur la gueule à coup de rayon plasma, ils se déplacent dans l'espace à la vitesse de la lumière et en plus ils doivent dormir dans des frigos, à côté des vaches qui rient et des tomates, pour rendre le trajet moins ennuyeux – ils n'ont qu'à jouer aux dominos plutôt que dormir ces feignasses !

Et puis c'est fini, les pays qu'on connaît. La France, les Etats-Unis, la Chine, de vieilles blagues tout ça … la terre alors ? Envolée, disparue – plus de Drucker le dimanche après-midi, et oui ! M'sieurs, dames ! « La grande erreur » qu'ils disent dans le bouquin. Ne restent que les mondes du Retz, contrôlés par la puissante Hégémonie et le Technocentre, siège des machines. Sans parler des Extros, sorte de créatures mi-humaines, mi-anges, adaptées à la vie spatiale et contre lesquels l'Hégémonie s'apprête à livrer une guerre sans merci. C'est pire que le 20h, j'vous le dis !

Y'a aussi ces sept pèlerins dont on ne sait pas ce qu'ils sont venus faire dans cette galère. Et voilà que pendant le voyage qui doit les amener sur la planète d'Hypérion, ils se racontent leurs petites histoires… en attendant de voir ce qui va sortir des Tombeaux du Temps. Et du temps, si vous en avez à perdre avec cette histoire, alors lisez-la, ça vous regarde. Bande de branleurs !

Jean-Claude Couillaud