Vive Dieu !

. lundi 31 mars 2008
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Lundi dernier, je me réveille aux aurores (comme à mon habitude) et je commence par me faire enguirlander par ma charmante épouse qui me dit, un brin vaporeuse et énervée :

- Saperlipopette Peimpourte ! Tu as oublié de couper ton réveil !!!

- Mais il faut bien que je me lève pour descendre à la mine, afin de gagner mon pain et celui de ma famille, enfin ! lui répondis-je.

- C’est lundi de Pâques, rendors-toi. Ajouta t’elle d’un ton péremptoire.

C’était lundi de Pâques, un jour férié. Et oui, lundi de Pâques… jour férié….. Pâques… férié… pourquoi ??? Il était désormais impossible à l’esprit qui m’habitait de retrouver la torpeur nécessaire à l’endormissement de mon corps superbe. Donc, férié ou pas, je me levais.

Après une première approche logique, j’en concluais que si le législateur avait décidé de rendre ce lundi férié, c’était pour que les parents puissent cacher les œufs dans le jardin afin que les enfants les cherchent au réveil. Oui mais… Il y a des parents qui n’ont pas de jardin et des propriétaires de jardins qui n’ont pas d’enfants. Tous ceux là devraient donc aller travailler… il y a quelque chose qui cloche ! Quelque chose qui cloche ! Elle est bonne celle là ! Ah, Ah ! Justement les cloches, pourquoi reviendraient-elles de Rome avec des œufs en chocolat ? Ma parole, c’est aussi abracadabrantesque que le coup du Père Noël cette histoire. Aller planquer des œufs dans le jardin sous la pluie, j’ai Pâques ça à faire ! Ouh ! Ouh ! Je suis trop drôle.

Mais…le père Noël…c’est le 25 décembre…encore un jour férié. C’est le jour de la naissance du petit Jésus venu du Ciel et Pâques c’est sa résurrection parce qu’il est indestructible.

Pour les jeunes n’ayant pas connu le catéchisme : Jésus, c’est un peu comme un super héros avec des supers pouvoirs et qui distribuerait des pains, mais des vrais qui se mange.

Donc, deux jours fériés religieux. Alors, comme j’entendais les cloches qui étaient de retour dans le clocher du village, je décidais de partir à la messe pour remercier cette institution qui me permettait de travailler moins sans gagner moins.

Pour les jeunes : la messe, c’est un peu comme un concert où l’on reprend en cœur les chansons. Le public est vieux et le chanteur, qui porte une robe, fait de longs commentaires entre chaque tube. En plus, on paye son entrée au milieu du concert et on y mange une mini galette, qui fond dans la bouche, mais c’est pas un éménèmse.

Et ce n’est pas tout ! Des jours fériés religieux, il y en a d’autres. Le Jeudi de l’Ascension qui célèbre la montée de Jésus au Ciel qui est la maison de Dieu, son père.

Pour les jeunes : Dieu, c’est vraiment le Super Super Super Héros de tous les temps (plus fort que Superman, Batman et Spiderman réunis). Il a tous les pouvoirs !!! Même celui de l’homme invisible.

Sans oublier le lundi de Pentecôte qui commémore l’envoi du Saint Esprit sous forme de langues de feu (ça c’est un concept pas facile a expliquer aux jeunes) sur Terre, par Dieu pour remplacer Jésus son fils qui est rentré à la maison.

Et l’Assomption, le 15 août, c’est encore du religieux !!!

Pour les jeunes : C’est Marie, la maman de Jésus, qui est montée au Ciel après sa mort, rejoindre la maison de son fils et de son géniteur : Dieu. Et oui, Dieu avait laissé tombé Marie après l’avoir « attrapée » dans un coin, alors qu’elle était déjà mariée. Je sais, ce n’est pas très réglo, mais comme Joseph, son mari était un mec cool, il lui a pardonné. Par contre, c’est Jésus, le fils que ça a pas mal perturbé.

Le 1er novembre, c’est la Toussaint.

Pour les jeunes : les Saints, c’est des chrétiens qui ont été exemplaires sur la Terre, avant de rejoindre la Maison de Dieu qui a beaucoup de place chez lui. Par exemple, ils se sont faits bouffés par des lions dans les arènes ou encore, ils ont massacré beaucoup de non chrétiens.

Le 13 avril, c’est le Vendredi Saint et c’est aussi un jour férié. Mais seulement en Alsace et en Moselle. Ça c’est vraiment injuste. Militons pour en faire un jour chômé national. Dans les mines, ils chôment la Saint Barbe. Dans la métallurgie, ils chôment la Saint Eloi.

Et ce n’est pas tout, le dimanche, on ne travaille pas car c’est le jour du Seigneur ! C’est un peu comme un jour férié, mais toutes les semaines. Ca donnerait presque envie de se convertir tout ça ! Il faudrait aller plus loin !!! Au nom de la laïcité œcuménique, il faudrait que toutes les fêtes de toutes les religions deviennent des jours fériés ! On pourrait même régulariser la scientologie afin de chômer le jour de la naissance de Saint Tom Cruise.

En voilà une idée quelle est bonne !

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Vu au zapping du 28 mars :

La scène se passe devant les français de Londres. Le président demande au public : "Mesdames et Messieurs, est-ce que vous avez chaud ?"
" Oui!"
répondent les fans d'une seule voix. "OK" acquiesce le président tout sourire.
Alors la femme du président, d'un regard complice, enlève sa veste et laisse apparaître ses bras nus sous les "hooooo!" des mâles en rut.
ça ressemble à une bonne parodie du Groland "Alors, elle est bonne ma femme, hein!". Mais ce n'est pas une fiction.
Carla, ou la femme libérée devenue femme objet sexuel.
Nicolas, ou le narcissisme dans toute sa beaufitude suffisante.



. samedi 29 mars 2008
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Lu dans Libération du 27 mars :
D'après une enquête effectuée sur 34 bouteilles de vin (dont les plus chères tapaient dans les 200 euros tout de même), le pinard était en moyenne contaminé par 4 pesticides (jusqu'à 10 pesticides différents pour certaines bouteilles). la législation en vigueur est beaucoup plus tolérante pour les vins mis en bouteille que pour l'eau du robinet. sur les 24 pesticides découverts dans le "sang du Christ", cinq sont classés comme cancérigènes!!!

Amis alcooliques, si vous voulez êtres certains de mourir d'une cirrhose et non d'un cancer, BUVEZ DU VIN BIO!!!

. vendredi 28 mars 2008
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Lu dans Aujourd'hui en France du 28 mars :

44699 adolescents fugueurs ont été signalés à la police en 2007. Les deux tiers des fugues concernent des filles. 30% des fugues durent plus d'un mois.
le nombre des fugues serait en forte progression...

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Qu'est-ce que le Peimpourtisme ???

. dimanche 23 mars 2008
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En voilà une bonne question !
Voilà presque un an que sévit Peimpourte sur Mz et Caetera, son premier message est daté du 18 juin, un pur hasard de date ? oui, mais il est évident qu'on peut y voir un symbole et un appel à une certaine résistance, celle des idées!

Alors qu'est ce que le Peimpourtisme ?
Un début de réponse chez notre ami Sac D'os en cliquant sur le lien suivant :
Le syndrome dit: "de Peimpourte"

La Mandragore j'adore

. jeudi 20 mars 2008
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Après ce long moment d’absence, je vous une propose une chronique ésotérique et végétale, campée dans le Moyen-âge, période que j’affectionne particulièrement.

La mandragore est une plante qui fascine depuis le Moyen-âge, et même bien avant.
Sa valeur ésotérique est probablement due à la forme de sa racine, qui peut être comparée à une silhouette humaine.


Les mandragores qui poussaient au pied des gibets, étaient très prisés, car on les disait fertilisés par le sperme des pendus.
Quand les plantes étaient à maturation, un prêtre, munis d’un couteau rituel, traçait trois cercles autour de la plante, et creusait pour dégager la racine. On plaçait à ses côtés une jeune pucelle mais seule, pour lui tenir compagnie.

C’est alors que commençait la véritable magie-comédie : On pensait que cette plante, qui cachait un corps mutilé en son sein, poussait un long et terrible cri d’agonie, lorsque quiconque tentait de l’arracher.
Les prêtres, avisés, avaient trouvé une parade :
Il s’agissait de faire arracher la plante par un chien, On attachait une corde autour de la racine
qui était ensuite reliée au cou du chien, qui devait être noir, affamé, et probablement suppôt de Satan.


Les prêtres présents, se bouchaient les oreilles avec de la cire, et, soufflant dans un cor, faisaient fuir le chien, qui entraînait la plante dans sa fuite. Cette technique, très élaborée, permettait aux prêtres de ne pas mourir bêtement, en entendant le cri de cette Lara Fabian végétale, mais surtout de continuer d’entretenir cette légende, dont les seuls témoins étaient un chien, et quelques prêtres aux oreilles bouchées. Personne pour démentir.

Pourquoi se donner autant de mal pour arracher cette plante, la Mandragore ?
Cette plante avait des vertus magiques, après lavage, macération, et maturation dans un linceul.
Elle restait alors éternellement fidèle à son possesseur, lui procurant prospérité, abondance de bien, fécondité. Autant dire, qu’elle n’était pas destinée aux pauvres gueux.
Cette plante se vendait très cher, en raison du risque à la cueillette et de sa forme humaine.


La Mandragore n’est évidemment pas la seule plante à bénéficié de ces croyances moyenâgeuse. Période fantasque que j’espère vous conter de nouveau au travers de ces chroniques ésotériques.

Selon WIKIPEDIA :
La mandragore est une espèce de plante herbacée vivace des pays du pourtour méditerranéen, appartenant à la famille des solanacées, voisine de la belladone. Cette plante riche en alcaloïdes, qui lui donnent des propriétés mydriatiques et hallucinogènes, est entourée de nombreuses légendes, les Anciens lui attribuant des vertus magiques extraordinaires.
Nom scientifique : Mandragora officinaru, nom commun « Mandragore Blanche », L (synonymes : Mandragora autumnalis, nom commun Mandragore Noire Bertol. Mandragora vernalis Bertol.) Le genre Mandragora regroupe quelques espèces de l'ancien monde, dont Mandragora caulescens C. B. Clarke, originaire de l'Himalaya et Mandragora turcomanica Mizg., originaire du Turkménistan.


Matman, punk poète évangéliste.
03/10/76 - Napples -

Dégustations Janvier/Février 2008

. vendredi 14 mars 2008
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DEGUSTATIONS JANVIER/FEVRIER 2008

Avec au menu :

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l'Effet Ratatouille (reportage zoologique)

. jeudi 13 mars 2008
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L’histoire se passe dans un petit écrin de nature reconstituée, coincé entre le Palais de la Découverte et la Seine. Ma compagne et une amie ayant eu une subite crise de fièvre acheteuse à deux pas des Champs-Elysées, je me retrouvais donc esseulé avec deux marmots, avec la mission impossible de les distraire pendant une bonne heure sans aucun accessoire « trompe l’ennui » genre jouet ou autre gadget électronique pour accomplir cette tâche ardue. J’avais tout de même un paquet de petits beurres pour agrémenter cette épreuve que le destin avait mis sur ma route.

Alors que faire ???

Bien heureusement, j’avais repéré cet ilot verdoyant à deux pas du pont Alexandre III. Vous savez, ce joli pont pompeux, orné d’enfants, d’hommes et de femmes à poils (en sculpture, bien entendu). D’ailleurs c’est fou tous ces humains à poils qui agrémentent les parcs et autres monuments parisiens. Les nus artistiques seraient les métaphores allégoriques exaltant la beauté, la pureté, la liberté, l’innocence…


J’avais donc remarqué dans ce bout de parc, un grand bassin. Je n’avais pas de canne à pêche. Nous lançâmes donc des miettes de petits beurres. Il y avait même un gros poisson rouge gonflé à l’hélium, collé à la surface et presque inerte. L’eau était claire, presque limpide et le spectacle fut réussi.

La petite Lola, épuisée dans sa poussette, n’allait pas tarder à plonger dans un sommeil profond. Mais mon fils, lui, avait la grande forme et un enfant qui a la grande forme, il lui faut bien plus que des carpes muettes pour l’absorber pendant une heure. Certes, il y avait bien quelques pigeons à nourrir. Mais les colombins sont mal élevés et c’est tellement banal. Il me fallait trouver autre chose.

C’est alors que j’aperçus à quelques mètres, une petite touffe de poil à longue queue, traversant l’allée. « Cléanthe, regarde derrière toi ! » Trop tard ! L’animal furtif avait disparu. Quelques secondes plus tard, c’est un autre rongeur qui nageait dans l’onde, pour aller se réfugier sous les rochers artificiels, tout près de la petite cascade ! Plus de doute, les poissons partageaient cet espace avec une communauté de rats !

Les rats aiment-ils les petits beurres ? A cette question de la prime importance zoologique, il me fallait répondre. Nourrir des rats, quelle idée incongrue ! Faut vraiment être con et n’avoir que ça à foutre ! Le dégoût du rat d’égout est tenace. Le pauvre animal a mauvaise réputation et génère une aversion certaine chez la plupart des humains. Mais à l’heure de la réconciliation planétaire de l’homme et son environnement, je décidais d’être le premier à tenter un rapprochement diplomatique avec le peuple des rats.

Nous élaborâmes donc un stratagème sans grande illusion, mais qui ne tente rien, n’a rien. Nous posâmes quelques morceaux de petits beurres au bord de l’eau, avant de nous asseoir sur un banc à quelques pas, dans une immobilité totale. Après quelques minutes d’attente le spectacle fut au rendez-vous. Le premier rat apparut sur la droite (un éclaireur ?). il devait m’observer d’un avant poste. Il scruta l’horizon, puis huma la bectance avant de l’engouffrer sans précipitation. Un geste de Cléanthe le fit déguerpir en un éclair.

Forts de ce premier contact, nous retentâmes l’expérience avec une multitude de morceaux de petits beurres. Puis nous reprîmes notre attente. Ce fut fantastique. L’éclaireur (du moins je suppose) revint tout d’abord. Puis un second, puis un troisième. Soudain, deux congénères apparurent sur la gauche. Est-ce qu’il m’observaient tous, ou alors, est-ce l’éclaireur qui avait transmis l’info ? Est-ce en voyant un pote ripailler qu’ils s’approchèrent voir ce qui traînait dans le coin. Autant de questions sans réponses… Au total, pas moins de six rats vinrent s’empiffrer au festin ! C’était surnaturel… nous n’étions qu’à deux mètres et nos mouvements ne semblaient plus les effrayer. Un passant pressé eut un sursaut lorsqu’il aperçut la scène, puis continua son chemin en nous lançant un regard étonné. Le plus dégourdi des rats s’approcha même de la poussette en quête de gourmandise. J’en eus un frisson de frayeur irrationnel et fit un mouvement vigoureux pour lui faire comprendre qu’il y avait une limite à ne pas franchir. Il rebroussa donc chemin, soucieux de s’en tenir au protocole que j’avais établi.

Que conclure de cette expérience ? Que les rats aiment les petits beurres… Et qu’à l’inverse des humains, les rats des villes semblent plus avenants que les rats des champs. Mais il est trop tôt pour porter des conclusions sociologiques poussées. Aussi, je lance un appel afin de recueillir des témoignages pour approfondir mes connaissances. Si, par hasard, un Mznaute parisien vient à passer par ce petit parc, qu’il tente cette expérience totalement fun que mon fils n’est pas près d’oublier !

casse toi pauvre con

. mardi 11 mars 2008
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casse toi pauvre con

Bang on a Can All-Stars and Thurston Moore - Stroking Piece

. lundi 3 mars 2008
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