Britney Jean

. jeudi 29 novembre 2007
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En attendant son interrogatoire, voici son clip artisanal, mais très réussi :


Britney Jean
Envoyé par emir dans Musique sur wat.tv

Matman begins

. jeudi 22 novembre 2007
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Amis lecteurs, bonsoir !

Je me présente, Matman, punk poète évangéliste.

26 ans, ancien ecclésiastique bodybuilder de la paroisse de Montélimar.

Vous aurez peut-être l’occasion de me lire, ce qui pourrait vous agacer ou vous faire rire.

Dans l’intention de fricasser ou de frire.

Chroniques musicales, cérébrales ou anales.


"Crie-Tique"

Un Crie à la vue d’une Tique !!

Qu’est-ce que la critique ?

Si ce n’est un vaste champ de mines que tu déclenches à ta guise de ton grès et de ta volonté.

Autrement dit, t’assassines ou tu caresses, soit sur l’échine soit sur les fesses.

Donner son avis, sans intention de le reprendre, c’est là la difficulté.

Peut-on prendre en compte un avis s’il est seul ou doit-il nécessairement faire parti d’un ensemble, avec lequel on ferait une moyenne d’appréciation ? Puisque c’est là que le bas blesse ou que le Barbès, je ne sais plus.

A partir de quand, un avis devient une critique ? Si elle est bonne on parle d’hommage, si elle nonne, on se dit dommage.

Nos opinions dépendent de beaucoup de choses, de l’humeur, de l’environnement, de l’expérience personnelle, et même de la marée.

Certains artistes disent se foutre des critiques, certains critiques disent se foutre des artistes.

Il y a ceux qui font, et ceux qui défont, ainsi font les petites marionnettes.

Matman, punk poète évangéliste

Rotterdam-22/10/07


Narcisse 140% et ses automates

. mercredi 21 novembre 2007
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En toute franchise, ça devient du n’importe quoi, tout de même.

Après la franchise médicale, Rachida nous prépare la franchise judiciaire. Et après ? La franchise électorale, peut-être... Il n’y a pas que la santé, la justice et l’éducation qui coûtent cher, les élections aussi ! On pourrait faire payer une franchise à tous les électeurs ! Où alors supprimer les élections. On supprime bien les Ecoles, les Tribunaux et les Hôpitaux !

La droite décomplexée résout les problèmes en les supprimant.

Et le pouvoir d’achat ? 140% d’augmentation c’est plus que du maintien. C’est l’explosion, le big-bang du pouvoir d’achat ! D’autant plus que c’est de l’argent de poche qui ne servira qu’à aller acheter des carambars et des Rollex chez la marchande (et régler les pensions alimentaires, il est vrai), puisque Nicolas est logé, nourri et blanchi par la République (le budget de l’Elysée sera de 100 millions d’euros).

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/sarkozy_president/dossier.asp?ida=461270

Il avait promis de restreindre le train de vie de l’Etat que François (le Premier Automate) juge en faillite ! Trop naïf peut-être, j’ai longtemps cru que le rôle d’un Président était de montrer l’exemple. Servir et non pas se servir… La République Française est un régime très spécial.

A propos des régimes spéciaux (ok, la ficelle est un peu grosse), il y en a d’autres des privilégiés éhontés qui refusent de travailler plus pour gagner moins. 40 ans pour tout le monde, ça paraît normal. Mais 37.5 années pour tous, ça semble encore mieux, non ?

- Ce n’est pas possible, qu’on t’a déjà dit !!! Ils l’ont expliqué à la télé sur TF1 !!! Y trop de vieux qui vivent trop vieux ! Y a trop de jeunes qui foutent rien ! Y a trop de chômeurs qui ne cotisent pas ! Donc c’est pas possib’ et pis c’est tout !

- Certes…. Mais pourquoi n’a-t-on point exploré d’autres pistes ? Comme la cotisation retraite des machines qui remplacent les travailleurs. Ou encore, l’augmentation de la part du PIB pour les pensions (puisque la productivité des travailleurs a décuplé depuis la création du système). Ou encore….

- On t’a déjà dit que c’était pas possib’ !

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/07/BULARD/10234


Grâce à cette réforme, ce serait donc 200 millions de plus par an dans les caisses de l’Etat. Ce qui ne comblera pas les 15 milliards de cadeau fiscal, pour préserver le pouvoir d’achat et éviter la paupérisation des français les plus nantis.

Et tous ces sondages qui expriment que le peuple désapprouve les cheminots. (Pas un sondage sur ce qu’il pense de l’augmentation du président. C’est étrange ?).

Toutefois, les grévistes auront réussi le plus difficile : le faire disparaître de nos écrans pendant une semaine.

Régimes spéciaux suite et fin : Quelle serait la retraite du Président ?

23.25 euros 232.5 euros 2325 euros 2.325 euros

23250 euros 232500 euros 2325000 euros 0.2325 euros

La réponse est :

http://ipol.fr/index.php?2007/09/26/472-faut-il-rformer-le-rgime-de-retraite-spcial-des-lus


Il y a une réforme qui a vraiment très bien fonctionné : c’est la réforme du journalisme. 90 % des médias possédés par quelques amis intimes du Président de la République, c’est une grande réussite tout de même. Une « succes story » berlusconienne. Attention Nicolas, souviens-toi de Narcisse qui finit par sombrer dans l’idolâtrie de son apparence pour s’y noyer.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28795


il y a aussi des bonnes nouvelles :

En athlétisme, notamment. Grâce à Brice et ses CRS très entraînés, la France peut devenir championne olympique de saut par la fenêtre aux JO de Pékin.

La grande messe du Grenelle de l’environnement est une réussite…en fanfaronnades.

Le recyclage du Front National en droite décomplexée est un succès.

Mais attention : Le lepenisme, c’est comme un déchet nucléaire : on ne peut que l’enfouir sans le détruire…

Allez, le meilleur pour la fin :

Echanger des infirmières contre une centrale nucléaire avec un dictateur terroriste d’un pays qui regorge de soleil et donc d’énergie photovoltaïque. Tout cela pour paraitre et offrir un gros marché à un ami premier bétonneur de France.

Mettre en scène sa future ex-femme devant les caméras, (comme on l’a déjà fait pour son couple et sa famille). La présenter comme une mère Téresa Jetseteuse et fashion victime.


Non, non, ce n’est pas de la science fiction.

C’est de la télé réalité façon Elysée.

DEGUSTATIONS OCTOBRE 2007

. lundi 19 novembre 2007
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Avec au menu :

Chroniques»

NICOLAS POLICE - SNA-FU - ARCA - KHÔL - ANTI D - BOGDANOV KILL KILL - SKYSCRAPER - RACHEL - TWO WORLDS COLLIDE - LA DIVISION MENTALE

Mz et caetera»

-Le Monde de Peimpourte »
-La Fourmi et la Cigale
-Liberté de la presse et autres frivolités
-MZ : LA CHORALE
-Les Corbeaux et les Mouettes
-La lettre de Guy Moquette

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Non mais c'est qui ce mec !

. vendredi 16 novembre 2007
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Non mais pour qui y se prend ? Il a raison mais quand même, y pourrait modérer ses propos.
c'est vrai quoi !


contre grenelle de l'environnement
envoyé par rynoka

Priez pour nous pauvres pêcheurs à la…Carpe Diem

. mercredi 14 novembre 2007
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Je m’étais levé bien avant l’aurore, l’esprit abasourdi par le sommeil et j’avais laissé ma douce à ses songes. J’avais renoncé par la même, aux câlins sensuels du matin, prodigués par ma belle, pour une autre quête, inaccessible sous la couette. Je pris un café, tout engourdi de la tête aux pieds, dans la cuisine, sans faire le moindre bruit susceptible de gâcher la grâce matinée du reste de la famille. Je préparai mes casse-croûte au pâté, puis je mis des cannettes dans ma musette. Après avoir vérifié mes hameçons, ma gaule (qui n’a pas vécu la gaule du matin ?) et mes appâts, je chargeai le tout dans le coffre de la voiture, pour partir enfin vers la rivière.

Il fallut choisir un bon coin dans le froid matinal. Installer le matériel au levé du jour, à l’heure ou s’éveillent et chantent les oiseaux. Quelques violents remous à la surface, près de la jetée, et les sauts aériens désespérés de quelques alevins, m’indiquèrent que les carnassiers étaient en chasse ! Mais là n’était pas mon dessein. Ce matin, j’étais venu pour la carpe !

Je posai un joli piercing à un ver de terre, avant de l’envoyer prendre un bain. Puis j’attaquai mon casse-dalle en surveillant mon bouchon qui flottait sur l’onde couverte de brume, tout comme mes pensées. Guetter le poisson, les ouies bercés par le courant en contemplant l’astre oranger s’élever dans le ciel matinal pour chasser la lune et les étoiles. Ne penser à rien et à tout à la fois.

Voila des instants d’exception où la fée nature a le pouvoir de métamorphoser notre torpeur cervicale en méditation transcendantale !


C’est ce qui m’arriva le matin où j’ai lutté longuement avec une carpe énorme qui était vraisemblablement plus âgée que moi. Après avoir vaincu le vaillant animal, je suis resté assis près du poisson gisant sur la berge. La bête mourante d’asphyxie, perdait ses ultimes forces dans la dilatation de ses branchies et de violentes contractions musculaires, comme pour chercher vainement à atteindre la rivière qui s’écoulait à quelques pas. Cette contemplation m’inspira des pensées qui, peut-être, valent la peine d’être livrées en pâture à votre rumination.

La carpe allait mourir et je me senti terriblement vivant ! Puisque moi, j’avais encore le temps de vivre, mais combien exactement ? L’agonie du poisson me rappelant le sort qui me rattraperait tôt ou tard. Triste sort, pense certains qui préfèrent croire à un quelconque paradis, une quelconque réincarnation… Croire à ce genre de « belles histoires », n’est-ce pas croire au Père Noël qui descendra du ciel ?

Le danger de ces sornettes (sans vouloir offenser personne), c’est qu’elles nous livrent en pâture corps et âmes à la toute puissance des religions et autres sectes dont le business est de nous imposer des règles arbitraires pour nous faire gagner notre billet pour l’immortalité. Puisqu’il y a d’autres vies après la mort, il faut bien les concevoir, puis nous inculquer ce qu’il faut faire afin d’y accéder dans de bonnes conditions ! Sinon, ce sera l’enfer de Lucifer ou bien la réincarnation en lunette de toilette ou en chaussette sale ! A propos du Diable, si je replonge dans mes cours de catéchisme, c’était un ange qui refusa de se soumettre à la volonté Divine et fut condamné à l’Exil dans les mondes infernaux. Tout comme les religions qui refusent de se soumettre à la finitude de nos vies et transforme notre paradis terrestre en enfer de larme et de sang (se renseigner sur tous les crimes et massacres perpétrés au nom de Dieu, de la compassion et de l’amour du prochain). Mais la religion alors, n’est-ce pas le diable qui s’ignore ? Ainsi, on nous apprend à mourir de notre vivant et on laisse filer les bons côtés de la vie d’ici-bas, au nom d’un au-delà totalement illusoire !

De toutes les manières, il y a déjà 100 milliards d’humains qui ont vécu et sont donc morts ! Renoncer à la joie de vivre pour aller habiter dans un endroit aussi peuplé, non merci ! Bonjour la pollution et les embouteillages sur les nuages ! (Je conseille à ceux qui souhaiteraient tout de même vivre la vie éternelle, de mourir jeune. Ils conserveront ainsi une apparence jeune pour l’Eternité).




La réincarnation c’est kif kif ! Etre pris pour une vache à lait, pour être réincarné en vache sacrée...



Ne vaut-il mieux pas admettre la réalité de la mort pour chercher le sens véritable de la vie ? « La mort sourit à tout le monde, alors pourquoi ne pas l’accueillir en souriant » (pensée stoïcienne). Ce qui n’empêche pas de sourire à la vie en attendant et d’y savourer le moindre instant : Carpe Diem…

A propos de carpe donc, je suis fait tout comme elle : de chair et de sang. Je suis composé de matière et de vide. Ce sont les quatre mêmes bases azotées qui s’enlacent dans les cordons de nos ADN, qui sont le fondement de toute vie. Ne sommes nous pas identiques, dans le fond, la carpe et moi, malgré nos différences de forme ? Bien sûr que non, diront ceux qui préfèrent croire à la destinée particulière de l’homme. (Ben oui, si en plus y faut un paradis pour les carpes, les ouistitis et autres vers de terre dévoreurs de cadavres…)

La carpe, n’a peut-être pas la conscience du monde où elle vit, voilà la différence. Bon sang mais c’est bien sur, elle vit comme une idiote inconsciente de son état, quand l’homme est conscient d’exister ! Etre ou exister ? Telle est la question… et si Dieu n’existe pas, il est. (Croyants et athées enfin réconciliés ?).

Nous dirons donc que la carpe vit en toute innocence, quand l’homme a l’intelligence. La carpe se comporte en carpe sans le savoir, sans le vouloir. Quand l’homme ne veut pas réellement savoir ce qu’il est.

Finalement, l’humanité se complait d’être irrésolue, comme un malentendu. Ce qui lui permet de fuir la réalité du monde, au nom d’un monde meilleur…Mais cette innocence naturelle perdue dont la carpe jouit, qu’en avons-nous fait, nous les hommes ? Et cette intelligence dont nous serions les dépositaires, qu’en faisons-nous? Cette carpe n’est-elle pas plus proche du Dieu qui l’a créé, puisqu’elle se soumet à ses lois sans même s’interroger ? Sûr qu’elle ira donc au paradis des carpes !

Je plongeai mon regard dans l’œil du poisson pour me noyer dans tant de profondeur. Je ne sus plus qui fixait quoi, ni non plus, où se cachait l’intelligence. Je pensais que notre rôle à nous les hommes, était de contempler, d’étudier, d’apprécier et de jouir de l’intelligence universelle qui existe à travers l’harmonie du monde. Et cela à chaque instant qu’il nous est donné de vivre. Puisque le paradis c’est ici-bas.

Et comme je ne pouvais pas mettre fin à la sagesse de cette carpe peut-être centenaire. Je la pris dans mes bras. Après une longue étreinte et une photographie, je la remis à l’eau en la remerciant pour cette conversation.

Même si elle resta muette comme une carpe.

TAPASNOCTURN

. mardi 13 novembre 2007
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Episode toux : NEA

. lundi 12 novembre 2007
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Rappel des faits : Samantha se réveille avec un terrible mal de tête. Elle tente de se souvenir de sa soirée de la veille. A mesure qu’elle émerge, elle prend conscience qu’elle est nue dans un lit inconnu, avec un inconnu.


Samantha se devait d’agir rapidement. Elle se leva pour rechercher ses vêtements dans la pénombre, le plus discrètement possible, afin de ne pas réveiller le ronfleur. Elle ausculta quelques fringues sur une chaise, dans un coin de la pièce. C’était une grande robe de soirée sombre, avec un décolleté infini à en attraper un rhume de poitrine. Non, cette chose ne pouvait pas lui appartenir. Ce n’était pas son genre. Son style, c’était plutôt….des trucs moches, anti-sexy et ringards, en fait. Aucune trace de ses affaires, de ses papiers de ses clefs de maison et de voiture, ce qu’elle jugea inquiétant.

Elle continua ses recherches sur une autre chaise pour y découvrir des vêtements masculins. « Ceux du ronfleur » pensa-t-elle en se retournant vers le lit. Elle voulu découvrir qui pouvait bien se cacher sous cette couverture et pousser ces râles de pachyderme. Le serveur chinois ? Elle se prit le pied dans un textile qu'elle ramassa, en s’approchant du corps. « Ce string ficelle ne peut pas m’appartenir…il est bien trop petit pour moi ».

Le corps endormi se retourna alors dans un nouveau râle contrarié et bruyant. Prise de panique, Samantha se recroquevilla affolée derrière la chaise. « Mais c’est quoi cette histoire ? Qu’est-ce que je fais toute nue, accroupie dans cette chambre ? Il doit bien y avoir une explication rationnelle !». Rattrapée par sa migraine autant que par ses frayeurs, elle prit sa tête entre ses mains pour verser quelques sanglots.

Après quelques minutes sans bouger, prostrée dans son angoisse, elle se livra à une introspection salutaire destinée à lui faire reprendre du poil de la bête. Après tout, cette histoire tombait à pic. Elle avait 45 ans et sa vie était d’une platitude mortelle. Son avenir était déjà tout tracée : elle serait secrétaire jusqu’à la retraite, puis jusqu’à la maison de retraite, puis jusqu’au trou qu’elle avait réservé dans le cimetière communal. A moins qu’elle ne décide de se faire incinérer… en fait, il restait tout de même quelques bribes d’incertitude dans son existence. Tout était finement et merdeusement réglé dans sa petite vie qui n’était qu’une mort lente. Elle devait prendre l’incroyable aventure qu’elle vivait, comme une chance. Cette histoire allait la tirer de sa léthargie existentielle !

Elle se redressa pour s’approcher de la fenêtre et glisser un œil à travers les persiennes. Ouaouh ! A en juger par les beaux immeubles haussmannien bordant la rue, elle était dans un quartier chic de la capitale ! Rien à voir avec son deux pièces dans le neuf trois. Le pachyderme somnolant ne pouvait pas être le serveur chinois. Elle repartit en quête d’une tenue plus décente d’un pas décidé. « Aille ! » Fit-elle en se vautrant sur le parquet après avoir posé le pied sur un objet mouvant. Allongé sur le sol, elle aperçut à sa gauche une bouteille qui alla finir sa route le long de la porte. Elle avança à quatre pattes vers la bouteille de whisky qui était complètement vide. « Voila la raison du marteau piqueur qui défonce mes neurones » réalisa-t-elle.

Tout d’abord, prendre une bonne douche. Voilà ce qu’elle devait commencer par faire. Elle entrouvrit la porte de la chambre pour découvrir un long et haut couloir. Cet appartement devait mesurer dans les deux cents mètres carrés au minimum. Elle avança sur la pointe des pieds pour ne pas faire grincer le parquet, mais entendit des voix dans le lointain. Il y avait d’autres femmes et d’autres hommes ici. A nouveau prise de panique, elle se replia dans la chambre. Elle était toujours nue avec cet inconnu… elle décida de réveiller le ronfleur…

Toc, toc, toc ! Quelqu’un frappa. Toc, toc, toc « Lee, tu m’entends ? » c’était une voix de femme. Toc, toc, toc. « Lee ! répond ! » La porte s’ouvrit sur Samantha, debout, collé contre le mur. La femme aperçut la bouteille sur le sol et invectiva le ronfleur, énervée : « bordel, Lee, t’es encore complètement bourré ! Tu fais chier, merde ! » Devant l’absence de réaction du dormeur, elle se résigna « Bon, ok, on part devant car nous risquons d’être en retard. Tu sais où nous trouver » puis elle claqua la porte et s’éloigna d’un pas violent.

Samantha put relâcher sa respiration, soulagée. Elle attendit patiemment, l’oreille sur la porte, que tous les inconnus aient bien quitté les lieux avant d’esquisser le moindre mouvement. Puis elle s’assit sur le lit pour reprendre ses esprits. « La voix de cette femme me dit quelque chose… c’est une voix familière… » Ce léger indice ne la fit en rien progresser dans son enquête, mais la rassura tout de même. « Bien ! C’est qui ce Lee dans ce lit ? Elle tira les draps. L’homme était nu coucher sur le ventre. « Il semble pas mal » pensa-t-elle, en appréciant les contours de son dos et le galbe de sa croupe. « Voyons voir si c’est…» rougit-elle en faisant pivoter le corps… Stupéfaction ! Ce chinois n’était point le serveur ! Elle enfila un peignoir qui gisait sur le sol, afin de paraître décente, puis tenta de le réveiller doucement. Impossible, il devait en tenir une carabinée. Elle le secoua, puis le frappa au visage, mais elle ne réussit qu’à perdre des forces et accentuer ses ronflements. C’est alors qu’elle aperçut, sur la table de chevet, un tube de somnifères complètement vide. « Mince ! Pour une fois que je trouve un petit ami, il va me claquer dans les bras ! Je n’ai vraiment pas de veine! »

Alarmée par le risque d’être mêlée à une sale histoire de suicide ou de meurtre (Comment expliquerait-elle à l’inspecteur que c’est un inconnu, alors qu’ils viennent de passer la nuit ensemble), la pauvre réagit avec la vigueur du désespoir. Elle fila vers la salle de bain pour y remplir une bassine d’eau afin de la jeter sur le moribond et prendre une aspirine dans la pharmacie pour soigner sa migraine.

Lorsqu’elle se retrouva face à l’immense miroir, elle sursauta car elle cru apercevoir une femme derrière elle. Mais il n’y avait personne d’autre. Elle ne voyait que son reflet. La brune au beau visage, c’était son reflet. Elle laissa tomber le peignoir. Cette poitrine, ces longues jambes, cette taille fine, c’était son reflet.

Samantha ouvrit la bouche et prononça ces mots lentement : « Je ne suis pas moi… » Puis, s’étant écoutée parler elle ajouta avant de s’évanouir : « Cette voix n’est pas ma voix… »

C’est alors que le téléphone sonna… lorsque le répondeur se déclencha, une voix masculine questionna : « Néa, Néa….décroche Néa ?»

Qui est ce chinois ? Qui sont ses amis ?

Peut-on subir une opération de chirurgie esthétique intégrale, au cours d’une seule nuit ?

Pourquoi se faire opérer des cordes vocales ?

Tentative de meurtre ou suicide ?

Qui est NEA ?

C’EST A TOI D'EN DECIDER A TRAVERS TES COMMENTAIRES.

DevonMiles - 'Crash Into June'

. vendredi 9 novembre 2007
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Chronique mz
DEVONMILES - Nine Hundred
DEVONMILES-Nine Hundred
http://mz-webzine.org/chronik.php?newsid=36

Pensée du jour :

. jeudi 8 novembre 2007
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Ce que tu possèdes t’appartient-il ?

Si oui, jusqu’à quand ?

Ce qui t’appartient te possède, puisque ta vie en dépend.

[MOPA] My Own Private Alaska - I am An Island

. samedi 3 novembre 2007
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http://myownprivatealaska.com/
http://www.myspace.com/myownprivatealaska