La réforme du Président est ajournée

Lu dans "libération" du 6 juin :

La cote de confiance de Nicolas Sarkozy reprend 5 points pour atteindre le sommet inespéré des 37%. Les mauvaises langues diront qu'il ne pouvait guère descendre plus bas. Tant pis pour les 61% de lucides. Il leur faudra attendre encore un peu avant la réforme du grand réformateur.

Petite analyse personnelle sur la popularité présidentielle depuis son élection :

Ce fut tout d'abord l'apothéose, ce qui est tout à fait normal (les courtisans médiatiques y sont pour quelque chose). Après les premiers "couacs", Les électeurs Sarkozystes ne pouvant désavouer si vite leur poulain, ont tout d'abord fait payer le premier ministre qui chuta violemment.
Puis ce fut la période du "n'importe quoi" , et Nicolas se vautra dans les abysses de l'impopularité. L'électeur de droite qui ne pouvait totalement désavouer sa famille politique, fit remonter le premier ministre dans son estime. Les courbes des deux têtes d'affiche se croisèrent donc pour suivre des trajectoires totalement opposées.
Nous sommes désormais dans la période du "sauve qui peut!" Le premier ministre a repris sa chute bien méritée et le président se maintient dans la médiocrité opiniâtre avec quelques soubresauts qui ne devraient durer que quelques mois.
Vu l'imprévisibilité et l'amateurisme du gouvernement. Vu son incapacité à prévoir et gérer les évolutions et les crises planétaires, le citoyen français continuera de constater que l'agité qui se présentait comme celui qui pouvait tout faire, ne fait rien ou ne fait pas ce qu'il faut.
On peut donc prédire sans trop de crainte de se tromper, que la popularité de Nicolas Sarkozy va continuer de s'effondrer au alentours des 20 % d'opinions favorables.
On en reparle dans six mois?