EPISODE FRUIT : corps à corps.

. mercredi 16 janvier 2008
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Rappel des faits :
Les inconnus dans l’appartement sont partis. Samantha découvre un tube de somnifères auprès du chinois qui n’est pas le serveur. C’est en constatant que son corps n’est pas le sien qu’elle s’évanouie dans la salle de bain alors que le répondeur du téléphone se déclenche : « Néa, Néa, décroche Néa ».


Quand Samantha ouvrit douloureusement les paupières, elle aperçut le chinois lui souriant. A sa vue, l’étrange aventure qu’elle était entrain de vivre lui revint en mémoire. Ce qui lui fit très vite recouvrer tous ses esprits et raviva ses inquiétudes.

- Votre chute m’a réveillé. Puis je vous ai découverte étendue dans la salle de bain. J’ai pris la liberté de vous porter jusque sur le sofa.
- J’ai la tête en flamme.
- Tenez, prenez cet effervescent.


Elle se redressa légèrement pour boire. Puis scruta attentivement l’homme qu’elle avait cru agonisant.
- Merci. Mais qui êtes-vous ? Je vous ai cru mourant. C’est étrange, vous n’avez aucun accent pour un chinois.

L’homme prit le temps de s’asseoir à ses côtés avant de répondre.
- C’est normal. Je ne suis pas chinois. Vous allez certainement me prendre pour un fou mais…je ne suis pas moi. J’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve. Je n’y comprends rien. Après vous avoir secouru, j’ai soudainement pris conscience que mon corps n’était pas le mien. J’avais peur que vous sursautiez en me voyant à votre réveil, puisque mon apparence a changé. Mais vous êtes vraisemblablement encore un peu en pâmoison.
- Vous ne vous appelez pas Lee ?
- Non, pourquoi ? Vous me faîtes marcher ? Je sais bien que nous n’avons l’heur de nous connaître que depuis la veille au soir, mais tout de même. Vous prenez un verre ?
- Non merci, je ne bois presque pas.
- Pourtant, hier au soir, le whisky ne vous faisait pas peur du tout. Eh bien tant pis, je boirais seul. Avec toute cette histoire, il me faut vraiment un remontant.

Samantha observa l’homme se déplacer dans l’appartement. Elle ne put retenir son questionnement.
- Avons-nous fait l’amour cette nuit ?
- Eh bien…oui. Enfin….non. Oui et non pour être plus juste.
- Pardon ?
- C'est-à-dire que oui, je vous ai fait l’amour, mais ce n’était pas avec ce corps d’asiatique. Vous saisissez ?
- Plus que vous ne le pensez. Je vis la même expérience que vous... c’est à dire que vous avez étreint ce corps que j’habite, mais ce n’est pas le mien non plus. Nous sommes victimes d’un phénomène étrange… Je me suis évanouie lorsque je me suis vue dans le miroir de la salle de bain.


Ils se regardèrent longuement…
- J’avais remarqué une différence dans votre manière d’être. Hier soir, vous étiez beaucoup plus…dévergondée.
- Offrez-moi un verre finalement, j’ai l’impression que le corps que je porte me le réclame. Je viens de réaliser que mon corps habituel erre quelque part, habité par un esprit qui doit être tout aussi surpris que moi.

Le chinois qui n’en était pas un, lui tendit un verre. Puis il saisit le paquet de cigarette qui trainait sur la table basse pour s’en griller une. Il tira une longue bouffée de poison avant de se rassoir près de Samantha sur le sofa.

- Je vais peut-être vous paraître égoïste, mais je suis heureux de ne pas être le seul à vivre cette expérience. Je suis rassuré de savoir que vous avez le même problème. A deux nous serons plus fort pour affronter cette adversité. C’est étrange tout de même….je ne fumes pas. Dès que j’ai aperçu le paquet, il a fallu que j’en allume une. C’est ce corps qui fume, pas moi. Ce sont vos cigarettes ?
- Je ne pense pas, je n’ai pas envie de fumer. Le paquet doit appartenir aux individus qui étaient dans l’appartement à mon réveil.
- Pardon ? Il y avait d’autres personnes dans l’appartement ?
- Eh bien oui. La femme qui est entrée dans la chambre et qui vous a appelé Lee. Puis comme vous ne vous réveilliez pas, elle est partie en hurlant. Il semblait y avoir tout un groupe dans le salon où nous sommes actuellement.
- Combien ?
- Je ne sais pas, j’étais caché derrière la porte.
- Que de mystères… Qui sont-ils ? Avez-vous entendu un nom ?
- Non…


L’homme se releva pour aller consulter la pendule sur le mur de la cuisine.

- Il est midi passé et je meurs de faim, pas vous ?
- J’ai les crocs !
- Alors mangeons !


Va-t-il préparer des pâtes ?
Où sont passés leurs propres corps ?
Quels phénomènes paranormaux sont à l’origine de cette transmutation corporelles ? Sont-ils confrontés à la boulette expérimentale d’un savant fou du CNRS. Sont-ils les victimes expiatoires de la main du diable ?
Quel jour sommes-nous ? En quelle année ?
La France va t’elle ratifier le mini-traité européen ?


Vous ne le saurez peut-être pas en lisant le prochain épisode du syndrome…
A vous de devinez la suite!!!

1 commentaires:

sibfactory a dit…

Peimpourte, ça devient n'importe quoi cette histoire ...
Pour la suite :
Ils prennent un taxi, le feu est rouge aperçoivent leur vrai corps se balader en ville ...avant qu'ils puissent les rattraper ils disparaissent dans le cohue du centre ville

balaise hein ?