Ma déclaration

. vendredi 7 décembre 2007
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un peu d’actu qui tue pour commencer :

Vue à la télé :

La propagande télévisée présidentielle presque caricaturale, avec PPDA et Arlette Chabot en perroquet, rappelle à notre souvenir les grands moments de l’ORTF. Avec son faux air décontracté dans son fauteuil trop grand, Narcisse peut remercier vivement les émeutiers de Villiers le Bel qui lui permirent de blablater de longues et interminables minutes sur la voyoucratie et ainsi faire presque oublier le reste.

Mais oublions un temps la décadence de notre démocratie républicaine. Après tout, le peuple de France n’a que les élus qu’il mérite. Narcisse le martèle à outrance, il ne fait qu’accomplir les missions pour lesquelles les français l’ont choisi (Bien que son « big bang salarial » ne fut point inscrit dans son programme, tout comme…son incompétence)

De surcroît, rappelons que son projet n’a obtenu l’approbation que d’un votant sur trois au premier tour et que les autres l’ont pris par défaut, au second tour. Sa prétention à nous faire taire pendant cinq années au nom de son Sacre de Droit Electoral, ne tient donc pas. Je ne vois pas pourquoi je devrais être solidaire de ses erreurs et manipulations, au prétexte qu’une majorité de cons patriotes l’a préféré à… (à qui déjà ? ah oui, j’avais oublié).

BREF, j’ai la sensation désagréable que LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PREND TOUS LES FRANÇAIS EN OTAGE

(Puisque le terme est à la mode)



Bien donc, prenons de l’altitude et tentons de répondre à une question existentielle essentielle : Mais quels sont les droits fondamentaux humains ?

Et pourquoi donc me direz-vous ? Mais parce que nous étions, voilà encore quelques mois, le pays des droits de l’homme !

Voici donc ma contribution modeste au bien-être et à l’épanouissement de l’humanité :

DECLARATION UNIVERSELLE

DES DEVOIRS ET DES DROITS

DU CITOYEN DU MONDE

Article I : Tout citoyen du monde a le devoir de respirer. De fait, nul n’a le droit de lui polluer son air. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à la pureté de l’air et ainsi mettrait la qualité de la vie de ses semblables en danger, manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article II : Tout citoyen du monde a le devoir de boire. De fait, nul n’a le droit de polluer son eau. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à la salubrité de l’eau manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article III : Tout citoyen du monde a le devoir de manger. De fait, nul n’a le droit d’inciter à sa mauvaise nutrition. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait aux vertus nutritives de la nourriture manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article IV : Tout citoyen du monde a le devoir de dormir et de se reposer. De fait, nul n’a le droit d’effectuer des prélèvements forcenés sur son temps de sommeil et de repos. En conséquence, toute personne physique ou morale qui s’attaquerait fortement aux temps de sommeil et de repos manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article V : Tout citoyen du monde a le devoir d’avoir un cœur qui bat. De fait, nul n’a le droit de l’arrêter de manière intempestive. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait aux battements de cœur de ses semblables, et ainsi mettrait leur qualité de vie en danger, manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article VI : Tout citoyen du monde a le devoir d’aimer. De fait, nul n’est en droit de le haïr. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à l’amour, manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article VII : Tout citoyen du monde a le devoir de penser. De fait, nul n’est en droit d’attenter à ses capacités intellectuelles. En conséquence, toute personne physique ou morale qui chercherait à le rendre con, manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Article VIII : Les devoirs et les droits précédemment exposés sont vitaux, naturels et biodégradables. Ils sont donc légitimes et irréfutables. Leur évidence est telle qu’il peut paraître superflu de les énoncer. Pourtant ils sont perpétuellement bafoués, ce qui témoigne de la nécessité de les revendiquer. Les admettre et les respecter relève du bon sens commun, de la morale et de l’objectivité. Force est de constater que toutes les atteintes qu’ils subissent sont commises pour des raisons subjectives, y compris religieuses, politiques ou économiques, c’est à dire vénales.

Article IX : Ces devoirs et ces droits sont communs aux existences de tous les citoyens du monde. Nos similitudes naturelles sont vitales et donc primordiales, quand nos différences culturelles sont relatives. Nos cultures ne peuvent donc pas prétendre à une quelconque primauté sur notre nature. Le respect de l’humanité commence par le respect de ses devoirs qui sont ses droits vitaux. Tel est le fondement de la dignité. Est donc respectueux, non pas l’acceptation des différences subjectives qui nous séparent et nous enchaînent, mais la reconnaissance des similitudes objectives qui nous unissent et nous libèrent.

Article Dernier : Tout citoyen du monde a le devoir de jouir d’une planète nourricière et hospitalière car cela lui est vital. De fait, il est en droit d’en respecter les lois et d’en préserver les fruits. Les lois qui régissent le monde ont permis sa diversité et cette diversité a permis l’éclosion de l’humanité. En conséquence, toute personne physique ou morale qui tenterait, pour une quelconque raison subjective, y compris religieuse, politique ou économique, c’est à dire vénale, de s’accaparer en partie ou en totalité, la planète qui l’a mis au monde, agirait de manière liberticide, attenterait à l’intégrité ainsi qu’à la pérennité de ses lois et de ses fruits et manquerait à ses devoirs et à ses droits.

Bon, c’est un peu lourd, mais c’est ça les textes administratifs. Aussi n’hésitez pas à amender ce texte. ( allez, faites-vous plaisir)

En attendant sa validation par les Nations Unies, ça peut toujours remplacer le projet de mini traité européen qu’on veut nous mettre bien profond.